Scénario : Caroline Bergeron, Alain Moreau et les
bons conseils de Maxime Durin et Philippe Tome
Mise en scène, décor et accessoires : Alain moreau
Comédiens : Caroline Bergeron, Maxime Durin et Jean Christophe Lefèvre
Marionnettes : Alain et Caroline Bergeron
Costumes des marionnettes : Clothilde Bernair
Matières et peintures du décor : Annick Walachniewicz
Aide à la création : Sophie Museur, Benoît Moreau et Clothilde Bernair.
Affiche : Annick Walachniewicz
Photo : Thyl
Musique : Max Vandervorst
Régie : Dimitri Joukovsky
Merci aussi à Daniel Van Hassel, Antoinette Brouyaux, Thomas Limeloh, le
Théâtre du Tilleul, Paul Collard et le Grand Parquet.
LA PRESSE
“Un garçonnet handicapé, accroché à son fauteuil
roulant, arrive de la ville avec ses parents et découvre les coins de
jeux d’une fillette du village. Nous cheminons avec eux sur la voie de
leurs découvertes mutuelles, de leurs disputes, de leurs rivalités
mais aussi de la naissance de leur amitié et de leur amour. Les
caractères des enfants sont dépeints avec justesse, sans complaisance
et sans misérabilisme. Nous n’oublions pas que le garçonet est
handicapé, mais il est traité par sa petite compagne de jeu sans
surprotection particulière. Il s’intègre sans apriori dans la vie de
la fillette car elle ne le perçoit pas comme étant différent d’elle. Il
nous apparaît sans fard avec tout son lot de qualités et de défauts.
Ce sont leurs points communs ! Sans aucune ostentation, quelle belle
image de tolérance...”
Pauline Hubert, Le Peuple.
“Seulement deux caractères, hérissés et
solitaires. Entre le garçon-sergent qui aime que ses désirs soient des
ordres et la fillette serre-joint qui sait se débrouiller seule, la
petite jungle du cœur en bataille aiguise les griffes de son
aflirmation avant d’oser sa tendre reddition. Le Tof Théâtre est passé
maître dans l’art de la miniaturisation, au service d’un scénario
sensible et intelligent. C’est réalisé avec une délicatesse extrême...
et bien trempé.”
Claire Diez, La Libre Belgique.
“…toute [enfance en grandeur marionnet- te sous
la baguette d’Alain Moreau. La manipulation (Caroline Bergeron, Maxime
Durin et Sophie Museur) se fait au regard de tous dans une connivence
savoureuse. Musique, bruitages, rumeurs de la vie rurale, chant de la
pluie, composent une ariette sans parole où tout est pourtant dit. Une
ariette de poésie et d’humour tendre qui ne cesse de surprendre au fil
d’exquises trouvailles.”
Claire Coljon et Monique Bosman, Le Ligueur.
“...le Tof, c’est tof - et tellement plus que ça
encore! Après les déjà légendaires “Tour du bloc” et autre “Camping
sauvage", Alain Moreau et Caroline Bergeron ont repris leurs outils de
maîtres-artisans-miniaturistes pour construire une “Cabane” faite du
plus pur matériau “réalisme magique à la belge". A cour, la colline
des vacances campagnardes: ‘village, église, ferme, vaches, trac-
teur, camion-poubelle, caravane. A jardin, en plan plus rapproché, le
terrain vague de toutes les aventures, bâtisseuses, amitieuses,
amoureuses. De l’une à l'autre, elle, la fille de la ferme,et lui, le
fils de la caravane - en chaise roulante: un pantin de bois aux jambes
mortes... Entre l’une et l’autre, des jeux, des rires, des pleurs, des
cruautés crues, de vraies émotions auxquelles la nature elle-même,
parfois, s’amuse à faire écho. Plus encore que dans les spectacles
précédents, les manipulateurs du Tof “jouent avec",tantôt incarnant
les objets ou les poupées qu’ils animent, tantôt dialoguant du regard
avec elles, insufflant par bouffées folles un humour irrésistiblement
nonsense. Car au Tof pays, les arbres eux-mêtnes coïtent‘, les
camions-poubelles font des petits aux deux- chevaux, les maisons
éternuent et les églises entières sonnent, pendant que les enfants
font les enfants, aigres—doux, doux-amers, salés- sucrés, au rythme
lancinant dune musique (signée Max Vandervorst) de toutes les
nostalgies proustiennes... C’est cela, “Cabane”: une madeleine, caté-
gorie gourmets, quatre étoiles, servie sur un plateau de haute
orfèvrerie par des illusionnistes experts en “petite choses de la vie"
Une sorte de perfection, comme un micro-miracle — méga-tof!”
Catherine Degan, Le Soir.